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L’essor du no-code et du low-code a bouleversé le monde du développement informatique. Cela a effectivement offert à des millions de personnes des outils puissants pour créer des applications sans avoir des connaissances en codage ou en ligne de code. Toutefois, vous devez savoir que ces deux approches ne sont pas synonymes. Comprendre leurs différences est essentiel pour choisir la solution la mieux adaptée à vos besoins.
Ces deux systèmes de développement reposent sur le même principe. Cependant, ce sont deux méthodes qui présentent certaines divergences.
Le no-code est une méthode de développement qui permet de créer des applications ou sites web à l’aide d’interfaces graphiques intuitives. Conçue principalement pour les non-développeurs, cette approche repose sur des outils à base de “drag and drop” ou le glisser-déposer. On peut citer à titre d’exemple les plateformes comme Bubble, Webflow ou encore Adalo.
Le no code présente certaines caractéristiques:
Certes, aujourd’hui certains outils nocode sont très évolués, mais, si vous souhaitez développer un logiciel sur mesure, il est préférable de faire appel à un pro.
Le low code s’adresse à la fois aux développeurs et aux utilisateurs semi-techniques. Il combine des outils visuels avec la possibilité d’écrire du code pour ajouter des fonctionnalités avancées. Des plateformes comme OutSystems et Mendix illustrent parfaitement cette approche.
A la différence du no-code, le low-code offre une flexibilité accrue pour gérer des projets complexes. En ce sens, il nécessite des compétences techniques de base pour optimiser les résultats. Cette solution est également idéale pour accélérer le développement d’applications professionnelles.
Donc, le no code convient à ceux qui veulent créer rapidement des solutions plus ou moins simples. Quant au low-code, cette approche cible des utilisateurs qui souhaitent une personnalisation plus poussée.
L’approche no code/low code est particulièrement avantageuse pour les amateurs et les professionnels en développement informatique.
L’un des principaux atouts du no-code et du low-code est leur accessibilité. Grâce à ces outils, des entrepreneurs, PME et startups peuvent créer leurs propres solutions digitales sans mobiliser d’énormes budgets ou équipes techniques. Cela favorise l’innovation et permet à tous d’exprimer leurs idées.
Ces approches permettent de réduire considérablement les coûts de développement et accélère en même temps la mise sur le marché. Par exemple, une application prototype créée avec Bubble peut prendre quelques jours au lieu de plusieurs mois avec un développement traditionnel.
Avec le no-code, les équipes non techniques comme le marketing et la RH peuvent directement créer des outils internes sans dépendre des départements IT. Le low-code, quant à lui, permet aux développeurs de se concentrer sur des tâches à forte valeur ajoutée en automatisant les processus répétitifs.
Bien que cela fait un peu plus d’une décennie que le no-code/low-code a fait son apparition, on peut les qualifier de nouvelles technologies. Découvrez les applications concrètes de ces approches.
Un startup qui utilise Bubble pour lancer un prototype d’application mobile avant de lever des fonds.
Une PME qui automatise ses processus RH avec Zapier.
Bien que ces outils présentent de nombreux avantages, ils ont également certaines limites. Pour commencer, les outils no code/low code peuvent avoir des limites pour les projets trop complexes ou très personnalisés.
Ensuite, il y a la dépendance à la plateforme. Autrement dit, les utilisateurs sont souvent liés à un écosystème spécifique, ce qui peut poser des problèmes en cas de changement de plateforme. Il y a aussi les coûts à long terme. En effet, cela peut s’élever un peu pour les abonnements premium.
Que ce soit pour la création d’outils digitaux ou pour la digitalisation d’entreprise, le nocode/lowcode représente l’avenir.
Ces outils permettent à un plus grand nombre de personnes de participer aux développement de solutions digitales. Ainsi, le chant de l’innovation se voit élargi.
Plutôt que de remplacer les développeurs, le no-code et le low-code complètent leurs compétences. Ces derniers peuvent utiliser ces outils pour accélérer certaines tâches tout en se concentrant sur des problématiques complexes.
Avec l’émergence de l’intelligence artificielle et des écosystèmes d’intégration, le no-code et le low-code continueront de se perfectionner et de gagner en popularité.
Le no-code et le low-code ne sont pas qu’une simple mode, mais une révolution dans le monde du développement informatique. En permettant à des entreprises de toutes tailles de concrétiser leurs idées rapidement et à moindre coût, ces outils redéfinissent la manière dont nous concevons les solutions digitales. Toutefois, pour des besoins spécifiques ou complexes, leur association avec le développement traditionnel reste incontournable.
L’avenir du développement informatique est sans aucun doute un monde où le nocode, le low-code et les approches traditionnelles coexistent pour répondre aux besoins variés des utilisateurs.
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