Pour commencer, je voudrais répondre à deux questions qu’on me pose tous les jours :
Une application, un site internet ou tout autre logiciel fait en no code signifie que l’outil utilisé pour la création est un outil no code. Ce dernier utilise des éléments, des structures et des formes déjà pré-codés pour construire le logiciel à créer.
Bubble, Webflow, Shopify, WordPress, Figma, Zapier sont des exemples d’outils no code :
Un logiciel fait en no code est un logiciel construit à partir d’éléments pré-codés dans un certain langage. Ce langage dépend de l'outil no code utilisé pour créer le logiciel. Par exemple, Bubble, un outil très utilisé par Scalapp pour construire des applications, utilise HTML, JS et React. Donc, un logiciel, prenons par exemple un outil de facturation interne, fait sur Bubble pourra être modifié pour avoir plus de fonctionnalités.
Des fonctions adaptées pour accueillir un nombre très important d’utilisateurs et personnalisées pour correspondre à un usage spécifique peuvent être ajoutées. Tout cela peut être réalisé par n’importe quel développeur qui maîtrise HTML, JS et React. Il n’y a donc pas de limite en termes de personnalisation.
Le résultat, le logiciel, est donc quant à lui tout à fait codé. Cela signifie que si je veux modifier un élément pré-codé, une forme ou une animation, je devrai simplement entrer dans le code.
C’est une opération qui peut être délicate pour un développeur strictement “no code”, c’est-à-dire un professionnel qui saura seulement utiliser l’outil de création pour assembler des formes. Mais c’est une opération courante et parfaitement maîtrisée par chaque membre de Scalapp. Tous les développeurs qui composent notre équipe ont d’abord été formés aux différents langages de programmation (code) avant d’apprendre à utiliser des outils no code.
C’est une des grandes forces de Scalapp : être une agence low code, utilisant des outils no code capables de réaliser des créations sur mesure et sans exception.
L’utilisation d’un outil no code pour construire un logiciel présente certains avantages de grande valeur par rapport à du code classique.
En effet, chaque développeur “classique” a sa propre manière de coder, de construire et d’assembler les formes et éléments. Le résultat a donc, pour simplifier, une architecture spécifique au développeur qui l’a construit.
En utilisant des outils no code, les éléments et formes sont pré-codés. La structure est également en grande partie préétablie et universelle, par défaut bien organisée, propre et compréhensible par un autre développeur.
Cela signifie qu’une application faite avec un outil no code est accessible pour la maintenance. Elle pourra être reprise, modifiée et adaptée par tout autre développeur intervenant par la suite sur le projet. Vous n’êtes donc plus lié au développeur qui a construit le logiciel initialement. Une fois votre logiciel construit, vous pouvez aller voir une autre agence ou un autre développeur. Ce dernier, utilisant le même outil et maîtrisant par définition la même méthode de construction, comprendra immédiatement l’architecture. Il pourra ainsi directement travailler dessus, sans perdre de temps à comprendre la construction précédente ou à devoir construire par-dessus. Il reprendra simplement le travail là où il a été fini.
Un autre grand avantage de la construction no code est la rapidité de chargement. En effet, un logiciel fait en no code ayant une architecture propre par défaut sera toujours plus léger. Une telle application se chargera plus rapidement et sera donc plus facile et agréable à utiliser pour ses utilisateurs. Cela veut dire, par exemple, que des animations plus complexes peuvent être intégrées sur une page sans que le site internet soit plus lent au chargement.
Il n’y a pas non plus de limites en termes de sécurité et de nombre d’utilisateurs. Chaque outil de construction no code possède ses propres serveurs pour fonctionner et héberger les projets.
L’hébergement proposé par l’outil est sécurisé et parfait dans 80 % des cas. Par exemple, Bubble et Webflow sont hébergés par AWS, ce qui est très sérieux. Cependant, cela peut être limitant en termes de sécurité si les données sont très sensibles (comme pour une banque) ou en termes de conformité au RGPD.
Si vous avez des millions d’utilisateurs par mois (en dessous de 500 000 utilisateurs par mois, rassurez-vous, les serveurs par défaut sont suffisants), nous proposons dans ces cas particuliers de choisir votre propre serveur, hébergé dans le pays de votre choix, et nous faisons fonctionner le logiciel sur celui-ci. Plus de problèmes de sécurité, et vous pouvez avoir un nombre d’utilisateurs quasi illimité.
L’utilisation d’outils no code pour construire des logiciels permet donc une stabilité, une pérennité et une liberté bien plus grandes que des logiciels codés “classiquement”.
No code = code plus stable + code plus rapide + plus facile à maintenir = durable + liberté